L’église catholique est anti-choix, choisissons de nous débaptiser !
L’église catholique est une menace pour les droits et la survie des femmes, des gouines, des pédés, des trans, et de toutes celles et de tous ceux qui - à cause de l’église catholique - ignorent que le latex est le seul moyen de se protéger du sida. L’église catholique tire sa légitimité du nombre de personnes baptisées.
Faire acte d’apostasie (se faire débaptiser), c’est refuser de cautionner cette idéologie anti-choix, sexiste, transphobe, lesbophobe et homophobe, pour laquelle l’église catholique fait pression sur les différents gouvernements.
Au conseil de la famille, le pape Benoît XVI a soutenu l’idée que l’embryon humain devait être « traité comme une personne ». Son prédécesseur dans son encyclique Evangelium vitae n’avait d’ailleurs pas hésité à mettre sur un même plan génocide et avortement.
En 1997, le Vatican est parvenu par son influence à faire modifier la législation polonaise : autorisé pendant 40 ans, l’avortement est redevenu illégal dans ce pays, comme il l’est d’ailleurs toujours à Malte ou en Irlande, deux états européens où le poids de l’église catholique est très fort.
En 2005, en Italie, le débat autour de la loi sur la procréation médicalement assistée a mobilisé le Vatican. Unis derrière le slogan « La vie ne peut pas être soumise au vote, ne votez pas », le clergé a mené campagne. Le référendum qui portait sur un assouplissement des références à l’embryon en tant qu’être humain a été invalidé en raison d’une très forte abstention.
Pour le pape, médecins et pharmaciens devraient pouvoir appliquer une « objection de conscience » afin de pouvoir refuser de délivrer des médicaments favorisant l’avortement et l’euthanasie. Le gouvernement slovaque en 2007 s’est d’ailleurs investi pour l’instauration d’une telle clause, malgré les principes européens qui l’interdisent.
L’église catholique prétend que le préservatif n’est pas un moyen efficace pour lutter contre le sida et que la contraception est une « anti-valeur ». Il a d’ailleurs exhorté les évêques du Bénin en 2007 à veiller à ce que les jeunes n’utilisent aucun moyen contraceptif.
Au Lesotho toujours en 2007, le pape a rappelé dans son discours que « la fidélité au sein du mariage et l’abstinence en dehors du mariage sont les meilleurs moyens d’éviter l’infection et de mettre un terme à la diffusion du virus ».
L’église catholique prône le modèle familial patriarcal et par là cautionne toutes les violences domestiques et sociales exercées à l’encontre des femmes. La femme doit avant tout être au service de son époux et de ses enfants, a d’ailleurs rappelé le pape actuel quand il était encore le cardinal Ratzinger. Les sexualités féminines sont niées et la procréation constamment glorifiée.
En 2007, lors d’une audience à des émissaires d’Amérique latine, Benoît XVI s’est de nouveau positionné contre les divorces et les unions libres qui participent selon lui à l’effondrement de la famille et de « l’amour marital entre un homme et une femme ».
Le Vatican refuse que les femmes accèdent à la prêtrise et écarte officiellement du sacerdoce les prêtres homosexuels.
Lors de ses vœux de Noël à la Curie romaine fin 2006, Benoît XVI a qualifié de « funestes » les théories « selon lesquelles l’homme serait capable de décider de façon autonome ce qu’il est et ce qu’il n’est pas ». Pour lui, ces théories finissent par l’amener à détruire sa propre identité. Le pape refuse ainsi que les gentEs puissent disposer de leur corps et choisir leur identité, leur sexe, leur genre, leur sexualité.
Pour l’église catholique, l’homosexualité est une pratique sexuelle « objectivement désordonnée », le mariage homosexuel participe d’une « nouvelle idéologie du mal » et l’homoparentalité est « une violence » pour les enfants concernés qui n’auront pas « leur plein développement humain ».
En 2004, le Vatican fait pression sur l’ONU pour qu’une résolution condamnant les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre ne soit pas discutée. Le projet est retiré.
La même année, en France, la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme recommande le retrait d’un projet de loi condamnant les insultes homophobes et sexistes, un avis négatif qui s’appuie notamment sur la position du cardinal Lustiger. Le projet de loi initial est retiré.
En Espagne pour les législatives de 2008, les évêques s’invitent aux élections et exercent des pressions très importantes auprès de l’opinion publique pour que la droite passe au pouvoir, une droite qui a promis de retirer la loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe.
En Pologne, le Vatican est parvenu à ses fins : le gouvernement est désormais sous l’emprise de son idéologie réactionnaire. En 2005, il n’a d’ailleurs pas hésité à supprimer avec l’aval du Vatican, son secrétariat d’état de l’égalité femmes-hommes, bien que ce poste soit obligatoire pour tout gouvernement faisant partie de l’Union Européenne.
Si l’église catholique n’a pas réussi à ce que la constitution européenne fasse référence aux « racines chrétiennes de l’Europe », elle a en revanche obtenu par l’article 16C du nouveau traité de Lisbonne, la reconnaissance de son rôle institutionnel avec la possibilité d’avoir un droit de regard sur les projets de loi avant leur adoption et ainsi influencer les membres du Parlement européen.
En France, Nicolas Sarkozy sursoit régulièrement aux principes de laïcité : il parle des « racines chrétiennes de la France », agrée la nomination d’un prêtre à son gouvernement, félicite l’ordination de 4 diacres traditionalistes. Le député Christian Vanneste justifie quant à lui son homophobie en citant la bible.
En devenant apostatE et en le faisant savoir, nous protestons contre l’ingérence de l’église catholique et la diffusion de ses thèses sexistes, transphobes, lesbophobes, homophobes dans la vie publique.
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Notre adresse postale : Les Panthères roses - Maison des associations du 10ème - 206 quai de Valmy 75010 PARIS
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